Chéri·e darling, tu es encore là pour nous lire ? Mais c’est merveilleux ! Tu as réussi le plus grand des exploits : nous gratifier de ta présence une année de plus !
On a un peu tardé pour les vœux, car on voulait voir de quoi il en retournait avant de s’avancer. Y’a pas à dire, en une semaine, 2021 se démène comme un beau Valls ! On n’a pas le cul sorti du gang-bang, comme le disaient nos vieilles tantes, mais elles ajoutaient : ne nous laissons pas démonter ou bien avec consentement ! Tout comme Régine, on en rêve de la boule au plafond, mais à défaut de pouvoir retourner à la vie non-essentielle pour le PIB (mais si sacrée pour notre santé mentale) recrée tes espaces queer-safe-cocooning autour de toi. Les pyjamas parties ne sont pas interdites et rien ne vaut une bonne raclette (option végé possible) pour se retrouver ! Et si c’est plus Juliette Gréco que Tata Yoyo au niveau du moral, ne reste pas seul·e. Nous pensons notamment aux étudiant·es, dans leurs chambres, qui sont confronté·es à leur écran et leur solitude, parfois dans une très grande précarité. Nous n’oublions par les travailleur·ses mobilisé·es sur leur lieu de travail alors que le distanciel serait possible. Nous soutenons sans relâche les acteur·trices de la culture, dont on chante les louanges à longueur de temps mais qu’on a préféré empailler depuis un an. Nous avons pour chacun·e de vous, oublié·e par le Gouvernement, une pensée d’amour, mais aussi de rage face à leur inaction. Nous leur sonnons les cloches depuis des mois, mais la période a dû leur faire croire qu’il s’agissait de la messe de minuit. En attendant, chères ouailles, n’oubliez pas que vos Sœurs et Gardes sont là, masquées, mais toujours prêtes à vous aimer et que surtout, surtout ! vous êtes beaux·belles et merveilleux·ses ! Votre Couvent du Nord, de démentes et religieuses. |