Soeur 1 : Merci à toustes d’être là pour les 25 ans de la Pride lilloise. Pour cette année 2020, nous vous souhaitons…
Soeur 2 : Mais ma soeur, on devait mettre le discours à jour, non ? Soeur 1 : Ah non, on l’a pas écrit pour rien, maintenant, on rentabilise ! Soeur 2 : Y a eu des trucs depuis : la pandémie, l’explosion de la pauvreté, la mort de Régine… Soeur 1 : Sainte-Pouffe envoie des épreuves… Soeur 2 : les burn-out en cascade, l’élimination du service public, la remise en cause de l’IVG… Soeur 1 : Parfois y’a beaucoup d’épreuves, c’est comme dans Top Chef… Soeur 2 : Tu mets la cornette avant le voile ! Reprenons, nous sommes les Soeurs de la Perpétuelle Indulgence ! Soeur 1 : un ordre PAUVRE, DÉRISOIRE, et AGNOSTIQUE de folles RA-DI-CALES Soeur 2 : Vous nous voyez dans les prides des villes, Soeur 1 : Celles des campagnes, Soeur 2 : Et même sur l’Internet mondial ! Soeur 1 : Si t’es en galère de matos pour te protéger des infections sexuellement transmissible, Soeur 2 : Que t’as des misères et que tu veux parler, Soeur 1 : Que tu veux gueuler contre le cystème hétéropatriarcapitaliste, Soeur 2 : Viens sous nos cornettes, on sera là pour toi et on luttera ensemble ! Soeur 1 : La révolution est une fête et y’a des bonnes nouvelles ! Soeur 2 : Avec les initiatives militantes, des prides fleurissent partout et nous pouvons montrer nos fiertés hors des grandes villes ! Soeur 1 : Mais, [Nom de l’autre voix], ma soeur [Nom de l’autre voix], ne vois-tu rien venir ? Soeur 2 : Hélas, si, plus de 13 millions de voix pour Marine Le Pen et un second quinquennat de Macron. Soeur 1 : Les copaines, c’est pas la droite, ni son extrême qui nous donne des droits, bien au contraire. Soeur 2 : Pourtant on voit de plus en plus de convaincu·es dans nos communautés. Soeur 1 : Allez, on laisse leurs idées où ils les ont trouvées : la déchetterie. Soeur 2 : Pis n’oublions pas : la pride c’est pas des tenues correctes avec un flocage arc-en-ciel dès que mai pointe le bout de son nez. Soeur 1 : C’est des émeutes menées par des putes, des racisé·es, des trans, des butchs et des pédales en furie contre les violences policières. Soeur 2 : Donc venez en cuir, en puppy, le sein à l’air, la fesse emplumée ou tout habillé·es ! Soeur 1 : L’important est que nous luttions toustes ensemble ! Sans classisme, racisme, âgisme, validisme ou tout autre discrimination en isme ! Soeur 2 : Aujourd’hui, soyons fier·es de tout notre alphabet ! Par les pouvoirs que nous nous sommes conféré.e.s, et par ce que vous le valez bien, nous vous plaçons sous la très haute bienveillance de : Sainte Pouffe, Patronne des Couvents de France Sainte Sapho, Patronne des filles qui aiment les filles Sainte Tapiola, Patronne des garçons qui aiment les garçons Sainte Cyclette, Patronne des biEs Saint Jean d’Arc, Patron des Transgenres Sainte Herculine, Patron des Intersexes, Saint Hole, Patron de nos douleurs Saint Glitter, Patron de nos paillettes Sainte Etyk, Patronne de nos fourrures Sainte Rita, patronne des causes désespérées et donc des hétéros et de nos guides stellaires : nos amis, familles, amantes et héroïnes qui nous regardent depuis le paradisco quelque part au delà de l’arc-en- ciel Alors aimez vous les uns les autres, sous la sainte protection de : Saint Latex, Saint Gel A queux, Saint Fémidon, Sainte Digue Dentaire, Sainte Seringue et Sainte Rouletapaille à usage unique, Saint gant de latex Sainte PREP Et de Sainte Trithérapie. Amen, and a women, and all the others ! Cher Tafiolistan,
Merci d’être présent ce soir, on sait que ça vous coûte énormément d’être là, parce que tout de même, vu l’événement phare de la soirée, c’est beau que vous soyez parmi nous ! Au lieu d’établir des pronostics sans fin sur les costumes kitsch et les chansons douteuses de l’Eurovision, vous avez décidé de venir suer comme des bœufs parmi nous ! Mille mercis ! Ce soir, unissons nous toutes pour parler, fantasmer ou observer en retrait les fluides de pédales et autres folles : le sperme, la cyprine ou même la sueur. Vous allez peut-être communier aussi par les larmes, mais on espère qu’elles seront de joie ou d’émotion. On peut rajouter aussi la salive, si les derniers textes vous ont émoustillé ou que vous avez envie de partager de l’amour, toujours avec consentement, évidemment ! À nouveau, le temps d’une soirée, nous recréons un espace entre nous, les pédés, les tantouzes, les tafioles, les tantes et autres tarlouzes, mais aussi toutes leurs copines. On recréée un espace où on est bien toustes ensemble, entre nous et avec les autres communautés, comme l’accueil au CCL l’illustre ce soir. Car le Tafiolistan, s’il est radical, n’est pas un pays fermé. On l’a vu lors des lectures, qui nous ont donné un panorama des paysages qui le compose. Les lives et Dj set, eux, lui donneront un chant, une sonorité. Toutes ces identités pédés sont aussi diverses que les personnes qui le compose et chacun·e est merveilleux·se à sa manière, souvenez-vous-en. Cette pluralité tafiolique, elle se retrouve aussi dans PD la revue (oui, nous devons faire le placement produit, on nous a promis un cookie en échange). Elle ouvre ses pages aux auteurices trans, racisés, handi, toustes les minoritaires qui permettent d’illuminer le spectre de la pédalerie. Merci à elleux de mener ce travail et, n’oubliez pas, une partie des bénéfices de la soirée reviendra à PD la revue. Sur ces bonnes, rapprochez-vous pour la bénédiction, le ploum bèche va commencer ! BRAVO LES LESBIENNES !
En 1980, le groupe de lesbiennes radicales, dites de Jussieu, organisent une des premières marche lesbienne. En 2021, des militantes lesbiennes reprennent l’idée. Des milliers de goudous flamboyantes débarquent dans les rues, à Lyon et à Paris. Elles recommencent cette année, avec Marseille en plus qui défile aujourd’hui (19h sur le Vieux Port), et marquent l’espace avec leurs pancartes, leurs slogans scandés et leurs tags. En cette journée de la visibilité lesbienne, il est nécessaire de réaffirmer la présence des lesbiennes dans l’espace public. Quand elles ne sont pas invisibilisées, elles sont silenciées sur les plateaux ou harcelées sur les réseaux. Alice Coffin en a été le plus triste exemple et une des plus ferventes défenseuse de cette visibilité lesbienne. Pour redonner la parole aux concernées, en prenant en compte l’intersectionnalité, l’Inter-LGBT organise une table ronde sur la visibilité lesbienne à 19h (https://fb.me/e/1vaWIbI5i). Paillettes et lavande sur vous toustes, soyez fièr·es, soyez solidaires, soyez-vous ! Et à la fin, iels meurent.
C’est le sort qui nous a été réservé pendant longtemps dans les cultures LGBT+. Boys don’t cry, Philadelphia & même Kaboom. Nous habitions seul·es avec Maman dans un appartement et si s’aimer d’amour c’est mourir d’aimer, sont mourus d’amour, Sida sidannés. À croire qu’être dramaqueen en puissance était une carrière particulièrement fugace... On en est quand même un peu revenu des fins obligatoirement tristes, même si, comme les paillettes, on n’arrive pas tout à fait à s’en défaire – vécu sororal, croyez-nous ! Pour autant, avec le cinéma de Céline Sciamma, les Coconuts de Kim Petras et Les Portraits détaillés de Lucien Fradin, on a plus de raison de se réjouir, de jouir même, que de pleurer. Mais, ça ne veut pas dire qu’on remet au placard les événements tristes de nos communautés. Les Sœurs ont fait vœu de mémoire car tous nos souvenirs méritent d’être célébrés. Se ressaisir de notre histoire est important pour en être acteur·trice, afin d’agir et de ne pas subir. Act-Up et le film 120BPM nous l’ont montré avec la pandémie du VIH. S’intéresser à notre passé nous permet aussi de mieux comprendre qui nous sommes à présent. Les conférences à venir nous en feront la démonstration ! Aujourd’hui, les cultures LGBT+ sont foisonnantes grâce aux maisons d’éditions spécialisées, à la musique, aux podcasts, aux réseaux sociaux, aux films et plus encore ! Vous pouvez même vous faire graver tout cela sur la peau ! Nous avons la chance et l’honneur de passer quelques heures ensemble. Être ensemble c’est bien sûr partager des centres d'intérêts, une même passion, une même histoire, mais c’est aussi être plus fort.es, lutter contre l’isolement, être visibles, et rejeter la honte. Les cultures LGBT+ nous permettent d’être entendu.e.s, visibles, bref on est là, on existe et on compte bien le montrer. Les Sœurs se réjouissent de ces premières Pridays, qui seront un moment de partage, de joie, de visibilité, de fierté, et nous permettront de rappeler que, définitivement, il n’y a rien à guérir, mais beaucoup à aimer ! Enfin, avant de bénir cette assemblée, nous voulons dire merci et bravo à tou.te.s les bénévoles de Fiertés Lille Pride qui n'ont pas compté leur temps et ont su rebondir face aux restrictions et nous vous donnons rendez-vous dans 4 mois pour la marche des fiertés de Lille. Par les pouvoirs que nous nous sommes conféré.e.s, et par ce que vous le valez bien, nous vous plaçons sous la très haute bienveillance de : Sainte Pouffe, Patronne des Couvents de France Sainte Sapho, Patronne des filles qui aiment les filles Sainte Tapiola, Patronne des garçons qui aiment les garçons Sainte Cyclette, Patronne des biEs Saint Jean d’Arc, Patron des Transgenres Saint Hole, Patron de nos douleurs Saint Glitter, Patron de nos paillettes Sainte Etyk, Patronne de nos fourrures Sainte Rita, patronne des causes désespérées et donc des hétéros et de nos guides stellaires : nos amis, familles, amantes et héroïnes qui nous regardent depuis le paradisco quelque part au delà de l’arc-en- ciel Alors aimez vous les uns les autres, sous la sainte protection de : Saint Latex, Saint Gel A queux, Saint Fémidon, Sainte Digue Dentaire, Sainte Seringue et Sainte Rouletapaille à usage unique, Saint gant de latex Sainte PREP Et de Sainte Trithérapie. Amen, and a women, and all the others ! En ce début d'année, le Couvent du Nord vous souhaite une année aussi réjouissante que notre météo actuelle : brumeux le matin pour mieux rayonner ensuite ! Que la seule vague que vous dussiez affronter soit d'amour et de paillettes et que vous puissiez vous amuser avec vos proches ! Vos pintades bien aimées
Les Sœurs de la perpétuelle indulgence du Couvent du Nord ont hésité à vous ressortir le discours de l'année dernière, tant peu de choses ont changé depuis 2020. À l’époque, Élisabeth Moreno recevait le STRASS. L’espoir d’un changement était faible et la ministre a effectivement tenu ses promesses décevantes : rien n’a changé, tout a continué.
En ces temps d’élection présidentielle, chaque candidat·es a été interpellé·e pour savoir s’iel s’engagerait sur les droits des TDS. On peut dire que ça ne s'est pas pressé au portillon du bordel – autogéré – pour se positionner. Des entrevues qui se soldent par des attentes, des promesses en privée qui se dérobent en public, à nouveau, les TDS sont traité·es en pestiférés. La seule position qu’on accepte et qu’on attend d’elleux, c’est celle de la victime manipulée par un mac, repentante de son travail. Toute autonomie leur est enlevée et les concerné·es revendiquant leur droit sont insulté·es, harcelé·es et menacé·es, comme s’iels niaient la réalité de la prostitution forcée, alors qu’iels la combattent et demandent des moyens pour lutter contre elle. Au lieu de cela, l’État n’émet que des lois putophobes. Chaque année on constate l’inefficacité de la loi de pénalisation des client·es de 2016, pire elle précarise les TDS. Réaffirmons-le, la putophobie tue. Nous aimerions nous retrouver ensemble pour célébrer uniquement notre joie militante et non pas devoir commémorer celleux qui nous ont quitté trop tôt. Tant que ces violences persisteront, il sera utile de rappeler les outils mis à disposition des concerné·es, par des concerné·es, à savoir le fantastique travail du STRASS, qui possède un service juridique, ou le CAARUD Entr'actes, dans le Vieux-Lille, qui fournit outils de réduction des risques et d'hygiène, soutien et humanité. En attendant, le Couvent du Nord souhaite rendre honneur à nos adelphes qui triment sur les pavés en talons dans le froid, qui tentent de trouver le bon angle devant leur caméra, qui sont épuisé·es après les heures de tournage et les TDS d’un soir pour payer une facture de trop. Vous nous êtes précieux·ses, vous êtes merveilleux·ses et vous trouverez toujours sous nos cornettes une oreille, une capote ou une paillette à dépanner. Nous continuerons de marcher avec vous jusqu’à l’obtention du droit commun et pour ne pas oublier nos militant·es disparu·es. Aujourd’hui, nous commémorons les folles trop efféminées qu’on a tenté de rééduquer, les femmes qu’on a déclaré frigides parce qu’elles n’étaient pas attirées par les mecs, les personnes trans qu’on a voulu ré-assigner dans leur « vrai sexe » et tou·tes les membres de nos communautés LGBTQI+ qu’on a psychiatrisé parce qu’iels ne rentraient pas dans le cadre de la société hétéropatriarcale.
Il y a seulement 21 ans, le 17 mai 1990, l’OMS retirait l’homosexualité des maladies mentales. Pour nos adelphes trans, pourtant pionnie·res de nos luttes, c’est seulement en 2019 que le retrait a eu lieu. Souvenons-nous que nos acquis sont récents, fragiles et, malheureusement, si faciles à perdre. Nous devons nous unir pour ne pas oublier celleux qu’on a envoyé en thérapie de « conversion », celleux qu’on a interné pour leurs amours, celleux qu’on a médicamenté de force pour silencier leurs identités, celleux qu'on a jeté dans la rue, qu’on a battu, poussé au suicide, mutilé, assassiné. Notre devoir de mémoire est d’autant plus fort que ces violences se perpétuent encore dans certains pays. En France, plutôt que d'interdire définitivement les thérapies de conversion, Élisabeth Moreno a préféré se contenter d'une simple circulaire à valeur consultative. En attendant, tu le sais déjà chaton, tu es aussi précieux·ses qu’un pavé en manif, et Sainte-Pouffe sait que nous en aurons besoin dans les mois à venir. Les mois des fiertés arrivent, le soleil revient. Il est grand temps de montrer à quel point nous sommes flamboyantes, peu importe notre orientation sexuelle, notre identité de genre, nos corps, qui sont variés et multiples. Nous sommes des petits poneys pailletés et nous ne demandons qu’à briller ! Les beaux jours reviennent, les lipsticks en fleurs sont de sorties, les butchs lustrent une dernière fois leur camion et l’ensemble du Gouinistan est en ébullition, pas de doute, c’est aujourd’hui la journée de visibilité lesbienne !
À toutes nos puces qui dégustent les moules ou qui préfèrent les frites, même celles qui aiment les frite-moules, celles qui s’en fichent de ce qu’il y a, tant qu’elles aiment, et celles qui aiment, tant qu’il le faudra. Pour celles qui sont dans le placard, qui y ont le cafard mais qui savent qu’elles s’épanouiront tôt ou tard. Pour celles qui sont tartes mais après tout, avec son chou à la crème, est-ce qu’on n’est pas toujours tarte à la crème ? Pour les gousses vieillissantes et les jeunes qui se sentent goudous, mais aussi celles qui rêvent d’être Amandine Gay, mais qui hésitent à se dire gay. Aussi à vous qui débutez les hormones et aux autres qui composent avec leur progestérone. Et après tout, entre gouines, on s’en fout, tant qu’il y a de la solidarité entre nous et qu’on bat le pavé ensemble pour la PMA pour tou·tes, comme ce dimanche à Paris, et qu’on lutte contre les fachos, comme à Lyon samedi ! Vous avez la flamboyance d’Adèle Haenel, la conviction d’Angela Davis, la prestance de Karine Espineira et tant d’autres icônes, de Monique Wittig à votre voisine ! Autant de portraits de lesbiennes en feu que nous voulons voir irradier jusqu’à nos retrouvailles en 2022 (ou avant, on brûle des encens à la lavande pour ça) ! En attendant, remettez Mécano, réécoutez les albums d’Aloïse Sauvage, affichez vos plus beaux posters d’Hoshi et retrouvez-vous en toute sororité ! Aux environs d’avril 1945, l’ensemble des camps de concentration et d’extermination nazis sont libérés. Les survivant·es qui reviendront chez elleux s’enfermeront dans le mutisme, souvent provoqué par un manque d’écoute. En 1954, une première journée nationale du souvenir de la déportation est mise en place. Les cérémonies se déroulent, les associations d’ancien·nes déporté·es pleurent et honorent les communautés juives, résistantes, politiques, etc. Mais c’est seulement 41 ans plus tard, en 1995, que Jacques Chirac reconnaîtra le rôle actif de la France dans la déportation de ses citoyen·es (comme quoi il n’aura pas dit que des saloperies).
Une parole est tue encore plus longtemps, c’est celle des déporté·es gays et lesbiennes, avec leur triangle rose et leur triangle noir. Dès 1991, les Flamands roses sont la première association LGBT+ à affirmer l’existence de la déportation en France pour motif d’homosexualité. Iels sont présent·es chaque année, mais ont longtemps été tenu·es à l’écart de la cérémonie officielle, avant d’y être intégré·es avec d’autres associations LGBT+. En 1995, le témoignage de Pierre Seel, seul français déporté pour motif d’homosexualité à avoir témoigné, confirmera que leur combat est utile et nécessaire pour que ces femmes et hommes ne soient pas silencié·es à nouveau. En 2021, pour la première fois, une institution officielle consacre une exposition à la déportation des LGBT+ en Europe, au Mémorial de la Shoah à Paris. Nos adelphes regagnent une voix, une visibilité et une dignité. Des initiatives militantes permettent également de réincarner ces destins durant le conflit, tel Queer Code. Nous nous réjouissons que le vœu de mémoire se perpétue, tisse des liens entre notre passé et notre présent et que chacun·e puisse commémorer ces oublié·es de l’Histoire. Nous regrettons hélas que tous les camps n’aient pas été abolis, que ce soit pour homosexualité/transidentité en Tchétchénie, les Ouïghours en Chine et tant d’autres. Nous ne les oublions pas et nous ne les oublierons jamais. VOUS ÊTES MERVEILLEUX·SES ET FABULEUX·SES ! DES BISOUS ET À TANTÔT !
Votre Couvent du Nord qui vous aime encore plus que le chocolat Ah, Sainte-Pouffe nous souffle dans la cornette qu’on peut faire mieux, parce que vous le valez bien. Alors, à vous nos cher·es adelphes trans, nous vous souhaitons le meilleur en cette journée de la visibilité trans et tout le reste de l’année aussi ! Que vous soyez en questionnement, que vous rayonnez sur les chars de l’Existrans ou que vous viviez dans une ferme du Cantal, toutes vos existences, vos vies, vos vécus sont valides. Soyez fier·e de vous et de qui vous êtes. Nous trépignons d’impatience de pouvoir vous retrouver, pour vous couvrir de nos paillettes et de nos bisous, en espérant que nous ne créerons qu’un cluster d’amour autour de nous, tellement vous nous aurez trans-porté de joie ! Et, en attendant de danser tou·tes ensemble, continuons de tisser des liens de solidarité entre nous et de nous célébrer dans la diversité de nos genres et de nos corps. |